Balade moto entre volcans et Vercors

Entre deux périodes de grosses chaleurs, on a profité une nouvelle fois des très belles routes de l’Auvergne.
Cette région a effectivement de très belles routes, en très bon état, et le paysage est également de toute beauté.

Entre deux périodes de grosses chaleurs, on a profité une nouvelle fois des très belles routes de l’Auvergne.
Cette région a effectivement de très belles routes, en très bon état, et le paysage est également de toute beauté.
633 km de plaisir annoncés !

On a donc profité d’un petit moment de fraîcheur pour aller faire un tour du côté de Montboissier, entre Forez et Livradois, le fief des ancêtres de Serge, dont le plus ancien est né en 910…
Parce que, comme on est en pleines recherches généalogiques, on en profite pour préparer nos balades avec certains territoires….. ce sera la Corrèze pour aller voir les terres des ancêtres d’Isabelle la prochaine fois.
Mes amis archers apprécieront également les lieux choisis de cette balade 🙂

Jour 1

On est parti avec les polaires et les doublures de nos vestes d’été, 16°C, ce n’est pas froid, mais dans les passages boisés, on va apprécier les couches superposées…

Petit pause à Givors, à cause d’un bouchon d’huile “sauteur” : pantalon bien gras, on prévient la mairie que j’ai laissé 1/2 litre d’huile sur la chaussée…
L’huile sur la route, ça glisse, sur la ferraille du brêlon, ça empêche la rouille, sur le pantalon, ça fait mauvais effet, sur les cale pied ça empêche de freiner (heureusement, je n’ai pas de freins, seulement des ralentisseurs…). Notre réserve de papier toilette y est passée pour le “nettoyage”.
Direction Saint Laurent de Chamousset, par les petites routes qu’on apprécie bien dans le lyonnais. 4 de mes ancêtres y sont nés, s’y sont mariés ou y sont enterrés (entre 16ème et 17ème siècle).

On continue par Tarare, avec de belles visions de la vallée en “plongeant” sur la ville.

Passage par le Pin Bouchain, tout comme Bonaparte en 1797, au retour de la campagne d’Egypte…

Pas grand monde sur la route, d’autant plus qu’à cause de travaux, seul notre sens est “ouvert”, mais le bitume est tout neuf. On fera un casse croûte dans la descente, avec une très belle vue aussi, côté Roanne cette fois.

Avant Roanne, on emprunte la fameuse “route bleue“, trajet “alternatif à la RN7 pour aller vers la mer en évitant Lyon (c’était entre les années 1930 et 1950), et on traverse la Loire.

Direction Noirétable, lieux du stage de “Pâques” et du concours campagne de tir à l’arc de mon club préféré “Arc En Ciel Saint Priest“.

Noirétable, c’est également un souvenir pour nous : le plus gros orage que nous ayons eu à subir en moto, en revenant d’un championnat de France à Riom avec les ados du club, qui s’en étaient donné à cœur joie en juillet 2008…

Noirétable, où mes ancêtres “les Montboissier” avaient marqué leurs territoires par des “bornes” en granit…

borne à une vingtaine de mètres derrière la croix de la Coche ( qui est sur le territoire de NOIRETABLE )

L’endroit a toujours été une frontière :
Après avoir délimité le Forez et l’Auvergne, puis les communes de Vollore-Montagne et de Noirétable et par la même les départements de la Loire et du Puy-de-Dôme, depuis la Révolution, ces bornes délimitent également les régions Rhones-Alpes et Auvergne, depuis la loi du 5 juillet 1972 portant création des régions.
Il convient de noter que cette limite territoriale a une continuité de plus de 2.000 ans ( ! ), puisqu’elle fut successivement la frontière entre :
les Arvernes et les Ségusiaves
l’Aquitaine et la Lyonnaise durant la « Pax Romana »
les royaumes Wisigoth et Burgonde à partir du Vème siècle
la Francie occidentale et la Francie médiane, par le traité de Verdun de 843
le royaume de France et le Saint-Empire, à partir de 1205
Elle se trouve être également la frontière linguistique entre l’Occitan et l’Arpitan

(recopié depuis l’article de Michel en 2010 : http://www.vollore-montagne.org/blog/index.php?2010/08/15/2111-bornes-armoiries – Merci Michel )

Après cet épisode historique, on est passé saluer Goldorak à la sortie de Thiers (où j’ai oublié de faire aiguiser mon couteau de biker)

photo : LA MONTAGNE/Alice Chevrier

On a filé ensuite sur Ambert, sans pour autant s’arrêter pour acheter de la fourme… On a croisé la route de la Dore, cours d’eau réputé pour ses saumons… que “j’adore” aussi… 🙂

Puis on a basculé via le col des fourches (très bien pour les cyclistes… 🙂 du côté d’Issoire, avec une superbe vue sur les puys : de Dôme, de Sancy, etc…

On a fini notre trajet en s’arrêtant à Montboissier, terre de mes ancêtres (tout comme Condat lès Montboissier, Brousse, Cunlhat (célèbre aussi pour ses rassemblements de Harley), Saint Amand Roche Savine, Sauxillanges…

On a passé la soirée et la nuit à Sauxillanges, réputée pour son abbaye, aujourd’hui démantelée (suite à la révolution).
Cette abbaye dépendait de l’abbaye du Cluny, qu’un de mes ancêtre, issu également de la famille de Montboissier a dirigé de 1122 à 1156 : Pierre Maurice , appelé Pierre le vénérable, né en 1092 à Brousse.

On a dormi à l’auberge de l’abbaye, qui est juste à côté de l’Église Notre-Dame de l’Assomption…. je ne vous parle pas du réveil à 7h00 du matin !! les cloches sont efficaces…

Jour 2

Le matin, on est parti avec les doublures, mais pas les polaires, le temps se réchauffe…

On a pas trop traîné, plein de superbes petites routes sous un soleil qui annonce une fin de journée chaude, très chaude..
On passe et repasse plusieurs fois sur la Dore, puis par Craponne sur Arzon, Retournac et Yssingeaux.

L’Yssingelais, territoire marqué par des successions de surprenantes formes géologiques appelées les « sucs ». Avec leur forme de dôme, unique en Europe, ils semblent jaillir de terre comme des taupinières au milieu de grands espaces. Je vous dis pas les belles petites routes qui serpentent entre les sucs….

On passe ensuite par Saint Agrève, Lamastre, et la “fabuleuse” route qui descend vers Tournon, qui serpente aussi sur les bords du Doux, mais je peux vous assurer qu’on est allé beaucoup plus vite que le petit train de l’Ardèche qui fait le même trajet dans les gorges…

On a fait notre pause casse croûte à Tournon, au bord du Rhône, à la fraicheur des platanes, avec la vue des péniches qui transportent de gros tonnages de matériaux… pas de mouettes ou autres oiseaux pour leur jeter nos restes de pain….
On enlèvera la doublure de nos vestes pour la fin du trajet.

On a ensuite traversé le Rhône, pour atteindre Tain l’Hermitage et faire un tour par Mercurol.
Mercurol, dont le nom issu est de statuettes, les Mercorioli honorant le dieu Mercure, censées protéger les voyageurs partant pour de longs périples (que nous sommes). C’est aussi le terroir de bons petits vins que sont :
 –  les Collines Rhodaniennes
–  les Comtés Rhodaniens
 –  les Côtes du Rhône
–  les Crozes-Hermitage
 –  les Drôme
 –  les Méditerranée

c’est aussi l’occasion de passer par un lieu qui s’appelle les Audouards, ou les Odouards…
Encore une histoire d’Orthographe, pour une famille qui (à priori) n’est pas la mienne…
Pour mémoire, voir l’article de cette même histoire d’orthographe : Balade moto du 27 juillet 2020.

Encore une énigme à résoudre prochainement…

On a continué par Romans, Hauterives, on s’est arrêtés chez François, vers Beaurepaire, pour se rafraîchir car maintenant, il fait très chaud…

Cela ne nous a pas empêché de boire une bonne bière en arrivant à la maison, sur le coup des 19h30…
J’espère que vous aurez apprécié tous ces “détours” historiques et familiaux, parce qu’on vous a prévenu, ça va continuer….

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