Généalogie familiale 2ème épisode

Avec ce troisième épisode de “confinement”, on a avancé “à pas de géant” dans nos recherches de nos ancêtres.

D’après mes petites recherches sur internet, notre famille remonte à très très très très très longtemps.

Je vous explique les détails plus loin…

Je tiens à disposition le fichier « GEDCOM » de notre famille pour ceux qui s’intéressent à la généalogie.

L’arbre est disponible sur le site d’Heredis, mais n’est pas totalement détaillé, discrétion oblige comme l’impose la législation. Tous les individus sont présents, les dates des plus jeunes sont masquées par exemple, les photos ne sont accessibles (mais je n’en ai pas beaucoup…)
A voir ici : http://h1-online.heredis.com/fr/isaa/audouard_jozwiak_reboul_azoulay_2/accueil

Bien sûr, il peut y avoir des erreurs dans l’arbre généalogique, mais l’histoire qu’on nous enseigne à l’école est elle aussi pleine de « petites erreurs » dont tout le monde s’accommode.

J’ai cependant essayé de vérifier autant que possible la véracité des ancêtres que j’ai retenu (https://fr.wikipedia.org ou encore https://www.pagedhistoire.com et très souvent https://www.google.fr). Je n’ai donc pas retenu toutes les propositions qui m’ont été faites.

Notre plus vieil ancêtre est né avant – 1518 (oui, 1500 ans avant Jésus Christ…)

Comment j’en suis arrivé là ? En consultant les archives familiales d’abord (si vous en avez chez vous, je suis toujours preneur (d’une copie)), puis les archives départementales, puis avec l’aide de nombreux généalogistes, qui ont consulté avant moi ces mêmes archives départementales, ou les documents associatifs de certaines communes, actes de notaires ou livres locaux…. Les sites de généalogie sont d’un grand secours, avec l’aide de leurs logiciels dédiés, qui peuvent aussi faire des recherches « automatiques ».

En ces temps de confinement à la maison, le temps n’a pas été un problème….

L’orthographe des noms a été variable suivant les périodes (voir mes explications « toutes personnelles » pour Odouard et Audouard ci-dessous), mais avec un peu d’habitude et d’entraînement, on trouve vite des habitudes et des « trucs » de recherches et donc de trouvailles.

Ensuite, j’ai « eu de la chance », car notre famille a eu quelques membres de « bonne famille ». Pour ces familles, on retrouve « facilement » des écrits et des traces sur les parents, enfants, unions etc…

Puis, j’ai eu encore plus de chance quand j’en suis arrivé à Bertrand II Bompar de Lastic (1220-1270), puisque cet individu est aussi présent dans l’arbre généalogique d’Isabelle !!! Eh oui, nous sommes donc cousins (à 24 générations). Nous avons donc pu partager nos « recherches », qui se sont montrées très fructueuses, puisque les alliances de l’époque se faisant entre de très bonnes familles, donc avec de très nombreux documents attestant ou citant ces familles. On a donc des Comtes, Ducs, Vicomtes, et autres « princes » dans la famille.

Certaines familles remontent très loin dans l’histoire : 260 pour la famille de Chapteuil (en Haute Loire), ou 220 pour la famille de Toxandrie (région entre l’Escaut et la Meuse), puisqu’à cette période, les nobles s’appelaient du nom de « leur » région ou territoire.

En ces périodes lointaines, on trouve quelques ecclésiastiques, puisque la fonction religieuse était liée à une charge autant symbolique que spirituelle ou financière (tous les fidèles payent la dîme, qui correspond à un dixième de la récolte pour les paysans. L’Église possède de très nombreuses terres, cédées par les seigneurs ou les rois pour assurer leur salut. Les abbés et les évêques sont aussi des seigneurs qui perçoivent les revenus de leurs domaines. N’oublions pas que ce sont eux qui donnent l’enseignement et copient les livres, c’est par eux que l’information arrive jusqu’à nos jours, même si parfois la légende prend le dessus…) On a donc des ancêtres évêques (Lyon) ou abbés (Cluny) célèbres.

En Toxandrie, on a donc des ancêtres qui sont « chefs Francs ». Leur descendance nous mène jusqu’à Charlemagne !!!. Les mariages ou alliances étirent les membres de la famille au nord (Austrasie), à l’ouest (Irlande, Ecosse), au sud (Espagne), et à l’est (jusqu’en Iran, en Lybie, en Perse et en Egypte).

On a donc quelques ancêtres Rois ou Empereur ou Pharaon très illustres.

Je dresserai dans le futur un tableau des ancêtres « remarquables » pour vous les présenter plus facilement.

En remontant au « plus loin », j’en suis aujourd’hui au Pharaon Thoutmôsis 1er, 3ème pharaon de la XVIIIème dynastie !!!, mais aucun historien n’avance de nom pour son père…. On cherchera dans les autres branches familiales pour voir si on peut remonter encore le temps.

On a comme ancêtre la célèbre Hatchepsout, qui a épousé son demi-frère Thoutmôsis II (elle a circulé dans la défilé des momies au Caire le 3 avril 2021 -voir l’article ici-. Elle a marqué le temps comme fille, femme et mère de pharaon, et a été elle-même pharaon), ou encore Toutânkhamon (Nebkhéperou Rê Toutânkhaton), que je n’ai pas besoin de vous présenter, qui n’est pas un véritable ancêtre, mais seulement un « tonton » (son père Akhenaton Amenotep IV est un de nos ancêtres, il avaient à l’époque plusieurs femmes et beaucoup d’enfants (Ramsès II notre ancêtre aurait eu 126 enfants !).

Mais ce n’est pas tout !! Brigitte, la maman de notre “petit Julien”, est aussi ma cousine !!!. En effet, nos chemins généalogiques se croisent à Sulpicius II de Chapteuil, soit à la 32ème génération. Pour l’exemple, si nos ancêtres avaient eu 2 enfants à chaque union, nous serions aujourd’hui 1 294 967 296 descendants. Donc la “probabilité” d’être issus de la même famille n’est pas nulle…

Du coup mon petit Julien descend de Toutmôsis II par sa mère et par son père !!!

Si nos plus anciens ancêtres avaient eu 2 enfants à chaque union depuis (128 générations), nous serions aujourd’hui
340 282 336 690 000 000 000 000 000 000 000 000 000 descendants (340 milliards de milliards de milliards de milliards) !!!….

Bon, je ne vous cache pas que déjà, j’ai des doutes pour l’ascendance de Thierry 1er d’Autun (né vers 730, Wikipédia dit ne pas connaitre son ascendance, mais le site http://www.histoireeurope.fr nous indique ce que j’ai mis dans notre arbre), donc les lignées suivantes…. Certes, certaines lignées sont visiblement correctes, mais d’autres me semble limites…, pour les liens entre différentes lignées, je ne suis pas sûr, mais côté amusant, on est servis !!!

Pour mes deux “cousines”, je pense par contre en revanche qu’on est dans le correct.

Mes avis personnels sur quelques ancêtres marquants :

Ursin de Chapteuil :

une majorité de généalogistes le nomment comme Saint Ursin, né en Sicile, et évêque de Bourges. Or, l’histoire nous dit que Saint Ursin a été envoyé par le pape Clément (le 4ème pape de l’histoire, de 92 à 99) Mais, Ursin de Chapteuil serait né en 260, ce qui ne colle pas du tout !!. En regardant le site de Saint Agrève (ville-saintagreve.fr – à 20km du château de la famille Chapteuil), on peut lire : Saint-Agrève est née sur le mont Chiniac. Au seuil de l’histoire, ce n’est encore qu’un pauvre village, à peine quelques masures accrochées au flanc de la colline. On raconte qu’à cette époque, le pays était peuplé et exploité par les Segovellaunes, une tribu de Gaulois apparentés au peuple helvien et qu’une immense forêt recouvrait le plateau. La colline elle-même se serait appelée le mont Ursin, la montagne aux ours. Le site www.ferus.fr nous confirme que l’ours était toujours présent au XVIIème siècle dans la région, je franchis donc le pas pour dire que notre ancêtre s’appelait Ursin uniquement à cause de l’ours, donc sans lien avec Saint Ursin. Et tant pis pour la légende…

Le nom des Odouard – Audouard :

André Odouard ou Audouard marque la période où le nom de famille évolue. Je vous joins ci-dessous quelques morceaux des actes de naissance, mariage et décès qui attestent de cette évolution.

André Odouard est né à Saint Jean Bonnefond le 26 janvier 1749, et baptisé le lendemain :

Pas de signature Odouard sur l’acte. La mère d’André est nommée Drevond, je trouverai d’autres actes avec l’orthographe Drevon (sans le D). Une écriture faite par le vicaire Drevet, le seul qui maîtrisait l’orthographe de son nom…

André s’est marié le 4 février 1777 à Izieux, autrefois commune séparée de Saint Chamond :

André signe avec l’orthographe Odouard. Sa femme Fleurie Ferriol ne signe pas.

On peut aussi retrouver le prénom du père d’André : Jean, nommé Odouart par le vicaire ! sa femme Jeanne Marie Drevond est décédée. Fleurie est la fille de Pierre Ferriol et Marie Callet. On apprend pas mal de choses de cet acte de mariage, sur les parents et sur l’orthographe « aléatoire » des personnages (le vicaire Montellier a visiblement hésité entre Fleurye et Fleurie, puisqu’on remarque un point sur le y).

Jean François, le fils d’André est né à Izieux le 9 septembre 1781 :

Cette fois, le vicaire Monthelier orthographie Audoir !!!

Jean François est décédé le 20 août 1785, toujours à Izieux, année avec une météo difficile visiblement, signe de disette sans doute comme l’indique les relevés de l’époque.

28 mai 1785: Encore de la neige !
été 1785: Eté froid ou très chaud (quid) avec sécheresse meurtrière, caniculaire () avec récolte exceptionnellement faible, sécheresse « absolue » en Loire Atlantique. « Tout périt dans les jardins ». Grains échaudés.
15 juin 1785: Tornade à Escales(Aude)
1er juillet 1785: Neige très bas
14 juillet 1785: Grêle et inondations dans le Quercy

Le vicaire semble être toujours le même, mais signe plutôt Montellier, son orthographe a changé…

André signe Audouard, Fleurie signe Odouard, le vicaire écrit Florie….

Le même mois, Catherine, la sœur de Jean François décède également…

Sur l’acte de décès du père d’André, on remarque l’orthographe et la signature :

Sur l’acte de naissance de Jean Marie, le 31 décembre 1785, fils d’André, sans signature, on ne note que l’orthographe Odouard.

Le 4 juin 1812, André Marie son fils Jean Marie à Saint Christo en Jarez :

Fleurie est décédée le 26 septembre 1802, ce que confirme l’acte de mariage, mais pour les orthographes… Le maire Jean Baptiste Mazenod, s’y perd, mais il recopie les actes qu’on lui présente…

Vous noterez que Saint Christo s’écrit en Jarest, aujourd’hui on écrit Jarez.

On en apprend beaucoup sur l’épouse, Antoinette Gonon et sa famille.

On peut également noter qu’André a changé de métier et est devenu marchand (suite à la sécheresse de 1785 ?).

Les deux Audouard signent avec la même orthographe, alors que l’acte lui-même indique une orthographe différente.

Par la suite, tous les actes ne comportent que l’orthographe Audouard.

Je n’hésite donc pas une seconde pour dire que c’est André qui est à l’origine de l’orthographe de notre nom aujourd’hui.

Mais vous avez remarqué qu’à l’époque, on ne s’attachait pas trop à l’orthographe, et/ou qu’elle a évolué dans le temps.

Mais ça ne veut pas dire que tous les Odouard sont nos ancêtres…

Histoire des noms de villes/villages :

Quelques fois, on s’y perd un peu avec les noms des villes, pour mémoire, un petit article paru sur notre petit site internet l’année dernière :

Encore une belle journée, très belle même, mais chaude, très chaude même…

Pour se rafraichir les dessous de bras, je connais un bon truc : la balade moto. On va aller faire un petit coucou au papa d’Isabelle à Sainté et on va aller se balader dans le Pilat.

Vous savez, on adore les routes avec des virolos…

Bon la balade n’a rien d’extraordinaire en fait, sauf qu’après avoir passé le col du Grand Bois, on est passé par La Versanne …

Outre le fait qu’on ait un superbe point de vue sur la chaîne des Alpes, du Mont Blanc au Vercors (mais aujourd’hui il y avait un peu de brume, les montagnes ne se distinguaient pas trop), c’est aussi une terre de mes ancêtres, et le point de départ d’une belle aventure familiale, qui a fait que le nom des Odouard s’est transformé en Audouard… Je vous rappelle que papa et maman ont déménagé début juillet, que les vieilles photo (re)trouvées pour l’occasion m’ont fait me lancer dans la généalogie.

Ce petit village s’appelait autrefois Ruthiange, d’où le nom que portent encore les habitants : les Ruthiangers et les Ruthiangères. La Révolution, supprimant les rois, les saints et les anges, le rebaptise “La Versanne”!

On a plein d’exemples de ce genre dans notre généalogie…

Les photographies

C’est quelque chose qui me manque par rapport à la généalogie d’Isabelle : pas beaucoup de photos, la plus ancienne concerne Joséphine Convers (1881-1931) :

Aussi je compte un peu sur vous pour m’aider à « rattraper » Isabelle…

C’est d’autant plus drôle que j’ai une photo de mon arrière arrière…arrière grand-mère (à la 126ème génération) Atchepsout d’Egypte, même si elle n’est pas « fraîche » car décédée en -1457 !! :

Hugues 1er de Montboissier :

Il a vécu de 910 à 986, ce n’est pas le plus ancien de la « lignée », mais je l’aime bien celui-là.

Il avait un petit surnom, « le décousu », parce qu’il dépensait tous ses sous !

Il a d’ailleurs fait une grosse dépense pour la construction d’un fameux monastère.

En effet, il est allé voir le pape (Benoît VII) pour se faire pardonner ses innombrables péchés ainsi qu’un crime !!. Le pape l’engage à construire un monastère. Il revient en France par la vallée de Suse où il s’arrête chez des amis qui lui parlent de l’oratoire de saint Michel sur le Pirchiriano. Il décide alors d’acheter le terrain à un Arduin, probablement Arduin, marquis d’Ivrée, pour rendre les moines indépendants du pouvoir temporel.

L’abbaye est probablement fondée vers 983-987 par Hugues de Montboissier le Décousu avec l’appui de la famille Ardouin près d’une ancienne chapelle construite par l’ermite Jean Vincent. Il obtient un privilège de l’évêque de Turin Amizon pour les futurs moines. Son fils, Maurice de Montboissier, revient en Piémont pour achever la fondation et intervenir auprès d’Otton III pour obtenir une confirmation et de Sylvestre II, entre 998 et 1002.

Il s’agit de l’Abbaye Saint-Michel-de-la-Cluse, pas forcément très célèbre, mais je l’aime particulièrement car c’est celle qui a servi de modèle pour le célèbre film « le nom de la rose ».

Par Elio Pallard, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=43848367

Et pour finir :

Je vous engage à regarder sur internet la vie palpitante qu’on eue nos ancêtres, dont je vous donne ci-après une liste rapide que je complèterai avec l’avancée de nos « recherches ». Vous pourrez par vous-même vérifier la liste des parents / enfants pour remonter le temps…

Le plus ancien : Toutmôsis 1er

Hatchepsout

Akhenaton

Nefertiti

Ramsès II

Osorkon de Lybie

Darius 1er, dit le Grand de Perse

Xerxès de Perse

Artaban (et on peut en être fiers)

Artaxercès 1er dit longue main (on a aussi comme ancêtre Berthe au grand pied-peut-être parce qu’elle avait « grand pié » – lire grand piété en vieux françois). Plutarque explique que sa main droite est plus grande que sa main gauche, et il est évoqué dans la bible !! (rien que ça !!)

Nabuchodonosor

Charles Martel

Pépin le Bref

Charlemagne

Dagobert, le pote de Saint Eloi

Etc….

Les familles Orontid, Artaxiad, de Montboissier, de Chapteuil, de Mezenc, de Lastic, d’Anduze, de Parthe, d’Autun, de Perse, de Vermandois, d’Anjou, d’Angoulème, de Gévaudan, de Septimanie, d’Austrasie, de Mercoeur, de Rodez, de Cologne, de Toxandrie…

Et la suite à venir………….

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